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 Doin' some shit brings you... more shit • PV : Ethan, Kyo et Misaki

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MessageSujet: Doin' some shit brings you... more shit • PV : Ethan, Kyo et Misaki Doin' some shit brings you... more shit • PV : Ethan, Kyo et Misaki EmptyDim 26 Avr - 2:45



Il y a toujours un mais...

by ashling sur epicode






C'était la nuit et les étoiles brillaient dans le ciel. Quelques nuages nocturnes se baladaient encore dans le ciel, masquant parfois la lumière blafarde de la lune. Les rues étaient calmes, tout était silencieux. On pouvait écouter le son des lointaines voitures rouler, le vent souffler là où il le voulait bien et les animaux nocturnes se promener un peu partout pour trouver à manger. Un chat errant traversa la rue, épié temporairement par une paire d'yeux bien étranges. Dans la rue, deux personnes marchaient. Un jeune homme effrayant de par son apparence et son regard à faire frissonner les pierres et juste à côté de lui, une jeune femme qui tenait une valise dans sa main droite, l'autre étant fourrée dans la poche de sa veste.

La miss avait ramené ses longs cheveux noirs en une queue de cheval. Elle soupira tout en continuant de marcher. Ils étaient presque arrivés à leur destination et c'était tant mieux ! Comme il fallait rester discret au possible, Kinue avait simplement enfilé un débardeur noir en-dessous une veste de sport noir. Elle portait également des leggings gris et confortables ainsi qu'une paire d'espadrilles lui permettant de parcourir de longues distances sans avoir mal à ses pauvres petits pieds. Aucun moyen de voir ses tatouages, aussi. Dans sa bouche se trouvait une sucette rouge qu'elle laissait fondre et qu'elle mordait de temps en temps. Elle la prit dans sa main le temps de s'adresser au gardien posté en face de la porte qui donnait l'accès au bar où le duo devait se rendre.

L'armoire à glace laissa entrer les partenaires, qui attirèrent vite les regards à cause de l'apparence d'Ethan. Kinue jeta le cadavre de sucette terminée dans une poubelle avant de donner un petit coup de coude à son ami et de lui murmurer :

- Essaies au moins de baisser les yeux pour le moment, tu vas attirer l'attention de tout le monde sinon.

Et ils continuèrent à se faufiler entre les gens présents dans le bar, regroupés en masses. Ils discutaient, buvaient et gesticulaient comme pas possible. Un type ivre trébucha et fit tomber sa boisson sur une fille qui le gifla, bousculant un autre mec qui bouscula son ami, qui bouscula Ethan, qui bouscula Kinue, qui bouscula finalement un autre type, qui termina la boucle en se faisant limite plaquer sur le mur, en même temps que de se prendre un coup de valise bizarre en plein dans le genou. La jeune femme serra les dents en se retenant de jurer, puis posa son regard sur le pauvre gars qu'elle avait malmené. Ses yeux restèrent figés dans le regard turquoise complètement envoûtant de l'inconnue et ce qui dura quelques secondes lui parut être une éternité.

- Ah, euh... Excuse-moi.

Dit-elle en se détournant finalement pour s'éloigner. Il ne fallait pas rester trop longtemps dans cet endroit, un accident était si vite arrivé... Alors Ethan et elle finirent par atteindre le fond du bar bondé de gens. Là, il y avait un grand homme habillé d'un costume chic, assis sur une banquette en face d'une table, entouré de jolies filles. Le cliché du pimp en puissance. Il s'agissait du propriétaire du bar et c'était cet homme (grand, carré et blond) que le duo de Yakuzas venait voir. Lorsque l'homme les vit s'approcher de lui, un grand sourire s'étira sur ses lèvres et il se leva, laissant les autres filles en plan pour aller les voir. Il les salua d'un geste bref de la main.


- Vous avez ce que je veux ?
- Ouais. Et toi ?
- Oh bien sûr, t'inquiète pas pour ça, lady ~
- Bien. Finissons-en.

L'homme hocha la tête avant de regarder autour de lui et de faire signe au duo de le suivre. Il se dirigea vers un rideau coloré accroché à un mur et le tira pour laisser entrer ses invités dans un couloir dissimulé derrière, avant d'entrer à son tour et de retirer le rideau à sa position d'origine. C'était le fameux couloir où les hommes payaient les employées du bar pour qu'elles leur fasse un strip-tease privé. Et d'autres trucs osés. Cet endroit dégoûtait Kinue et elle savait qu'Ethan n'aimait pas ça non-plus, mais ce fut plutôt - heureusement - au fond du couloir qu'ils se dirigèrent : dans le bureau du propriétaire. Lorsqu'ils entrèrent, l'air frais du climatiseur fit du bien à tout le monde. Le bar était très chaud à cause de la chaleur corporelle de tous les gens présents, alors un peu de répit fit tomber légèrement la pression. Comme la rencontre serait courte, le patron laissa la porte simplement entrouverte, ce qui suffit néanmoins à étouffer tout le bruit du bar ainsi que la musique qui jouait à fond dans les hauts-parleurs.

- Montrez-moi ce que vous avez-là... dit le propriétaire avec un grand sourire.

Il se frottait déjà les mains d'excitation, hm ? Kinue jeta un coup d'oeil à Ethan avant de déposer la valise sur le bureau en acajou. Avant de la déverrouiller, elle retira sa veste, laissant la vue de ses tatouages parfaitement libre... ainsi que ses poings américains placés bien en évidence sur elle. Ethan fit de même. C'était question d'intimider un peu le propriétaire. D'ailleurs, celui-ci perdit vite son sourire, se rappelant à quel genre de personnes il avait affaire. Il sembla soudainement plus tendu.

Kinue déposa son pouce sur le petit écran de la valise, qui se déverrouilla après un rapide scan de son empreinte digitale. Elle l'ouvrit ensuite, laissant l'occasion à l'homme de voir sa marchandise : une grande quantité de drogue rien que pour lui. Il ricana avant de refermer la valise. Ethan et Kinue se penchèrent un peu plus près du patron de façon menaçante.

- T'as vu la couleur de ton stock, maintenant on veut voir la couleur de ton argent... Tout de suite.

Le grand blond perdit immédiatement ses couleurs.

- T... T-Tout de suite ? A-Attendez...
- Désolé, mais nous n'avons pas envie de répéter notre... petite expérience de la dernière fois.

Le yakuza sembla soudainement faire très peur à son interlocuteur, surtout lorsqu'il approcha brusquement sa main du visage de celui-ci, paume tournée vers le plafond, réclamant sa somme. Visiblement, le patron avait déjà eu affaire à un règlement de compte. Il savait que ce serait pire cette fois. Il s'écoula un moment où rien ne se passa. Puis, au moment où Kinue serrait les dents en s'apprêtant à lui crier dessus, elle entendit un petit craquement derrière elle. Tout le monde se retourna vivement vers la porte pour y voir une silhouette à la fois argentée et turquoise disparaître.

- Merde !


Kinue s'empara de ses poings américains et fonça violemment sur la porte, la défonçant d'un coup de poing sec et précis, la faisant trembler sur ses gonds. Elle vit le jeune homme qu'elle avait bousculé plus tôt sortir rapidement du couloir sans refermer le rideau derrière lui. Putain... En voilà une mauvaise surprise ! Sur le coup de l'adrénaline, la Yakuza partit en trombe à la poursuite du jeune homme, laissant Ethan s'occuper de ramasser la valise avant de la rejoindre. Pour l'instant, ils avaient un fucking témoin à rattraper et à mettre sous silence !

HRP :
Miura Kinue
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Miura Kinue


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MessageSujet: Re: Doin' some shit brings you... more shit • PV : Ethan, Kyo et Misaki Doin' some shit brings you... more shit • PV : Ethan, Kyo et Misaki EmptyMar 28 Avr - 6:43

Doin' some shit brings you more shit
ft. Kinue, Ethan & Misaki


Samedi soir.
Les bars sont remplis et les lumières qui filtrent par les fenêtres des bâtiments éclairent la rue boueuse dans laquelle une silhouette décharnée avance lentement. Elle progresse sur le pavé, un pas devant l'autre, dans un rythme flegmatique. Dans sa tête, des chiffres défilent. L'ombre prismatique compte ses foulées, ses lèvres se détachant pour mimer le son d'un mot imperceptible. C'est après quelques minutes, finalement arrivée au coin de l'avenue, que la forme humaine semble décidée à s'arrêter, son corps trop maigre se tournant lentement vers un établissement en particulier. L'une de ses mains s'extirpe de la poche de son sweat trop grand pour venir s'agripper à la capuche qui lui couvre la majeure partie de son visage. Un coup sec, le bruit d'un tissu qui se froisse. C'est tout ce qui suffit pour dévoiler son visage levé vers l'astre de la nuit. Et c'est le tien, Kyo, qui apparaît. Faiblement éclairé par la lumière blême de la lune, tes yeux restent clos un moment. Seul ton souffle, formant comme un halo translucide au dessus de ta tête à chaque expiration, trahit l'inertie momentanée de ton corps.

Les grains dorés du sablier coulent un long moment avant que tu ne daignes à entrouvrir tes yeux célestes, ceux-ci soulignés de larges marques violettes. Preuve irréfutable de ton manque de sommeil, t'as cruellement besoin de repos. Et c'est pour ça que t'es là. Car avant d'offrir à ton être meurtri le répit dont il a besoin, tu veux te détendre, te laisser aller. Juste une fois. Plonger ton nez dans un grand verre de bière, faire tremper tes lèvres dans une liqueur pétillante et siroter l'un de ses alcools forts qui te donnent des impressions de vertige. Jusqu'à ne plus sentir tes membres ankylosés, tes vieilles blessures faites sur le champ de bataille quotidien qui se réveillent de temps à autres et laisser tes muscles se détendre lentement, pour les rendre ensuite incapables de te supporter. C'est dans ses rares instants que tu te sens réellement bien. Quand t'es loin de tout ça, de ces histoires, que tu flottes au dessus de ton univers et que tu en deviens le narrateur, et pas un figurant. Alors qu'est-ce que t'attends ?

Tes longues jambes gravissent le perron et tu pousses la porte d'entrée, un petit « ding » retentissant pour avertir de ton arrivée.
C'est sale, c'est sombre, ça fait du bruit et de fortes odeurs viennent titiller tes narines. Prudemment, tu rentres, te laissant glisser jusqu'au comptoir où tu te laisses ensuite choir sur un tabouret au siège mal rembourré. Tes doigts fins viennent caresser le marbre lisse devant toi et tu fais signe au barman pour qu'il prenne rapidement ta commande. T'as pas à attendre longtemps ensuite, la choppe de verre se posant devant toi, remplie d'un liquide ambre surmonté d'une légère mousse blanche. Mais avant de goûter au fluide divin, tu sors rapidement ton portable et le déverrouille, laissant apparaître en fond d'écran une photo d'une femme dénudée à la peau laiteuse et aux formes généreuses. Tes yeux se perdent un moment à la contempler avant que tu n'ailles fouiller dans ton répertoire. Yata Misaki. Tu cliques sur le nom.

« Hey p'tite tête, si t'as rien à faire, rejoins moi au bar devant lequel on s'est arrêtés la dernière fois. Je te paye un coup. »

Envoyé.
Non, t'as décidément pas envie de passer ta soirée seul à supporter le bruit incessant des lieux.

10 minutes ont passé, et toujours pas de réponse. Tu soupires, repose ton verre vide avant de quitter ton siège, jetant quelques pièces sur le comptoir. Les toilettes sont à l'autre bout de la salle et tu t'y rends, ne faisant pas vraiment attention à ton entourage. Si bien que tu te retrouves soudainement plaqué contre un mur sans avoir le temps de comprendre, une vive douleur venant ensuite te mordre le genoux. Tu retiens un hoquet de surprise mêlé à la douleur, portant rapidement ta main sur ta rotule pour la frotter.

▬ Ah, euh... Excuse-moi.

Ah euh excuse moMAIS C'EST UNE BLAGUE ?
Tu te braques, retenant un juron et prêt à montrer les crocs mais la façon dont la fautive te regarde te déstabilise. Une jeune fille aux longs cheveux noirs attachés en queue de cheval, le visage aux traits fins et terriblement froids, dotée de grands yeux sombres. Elle semble absorbée par ton regard mais s'en désintéresse aussi vite qu'elle n'en a été envoûtée. Tu la regardes, tes yeux brillants encore de colère, s'éloigner vers une table ronde pour rejoindre ce qui semble être le propriétaire du bar. Tu ne l'as pas vu auparavant, mais tu te rends également compte qu'elle est accompagnée par un type à l'allure complètement mystique, à faire froid dans le dos. À vous hérisser les poils des bras.

Finalement, ils disparaissent tous les trois derrière un rideau, traînant une valise derrière eux. C'est à ce moment là que tu disjonctes, commençant à les suivre par simple curiosité. Et que si quelqu'un doit être au courant de tout ce qui se trame dans cette ville, c'est bien le recruteur du Clan Rouge, également expert dans l'information, fouine que tu es. Alors, à pas feutrés (ce qui est en soit complètement inutile dans un endroit bondé et à la vue de tous), tu te glisses jusqu'au tissu qui recouvre le couloir dans lequel ils se sont retirés. Tu passes derrière le pan, et là tu te frottes les yeux parce que tu crois que t'es en train de rêvé. Des courbes généreuses se promènent un peu partout autour de toi et tu déglutis, reculant jusqu'à un mur pour le suivre à tâtons, esquivant au préalable quelques fortes poitrines aux sous-vêtements remplis de billets. Ok, c'est carrément pas le moment. Et encore moins si Yata décide de se ramener là maintenant. Bien que ça risquerait d'être plutôt tordant.

Finalement, c'est en suivant la paroi que tu arrives devant une porte. Tu te plaques tout contre l’entrebâillement, écoutant attentivement toutes les bribes de mots qui s'en échappent. Stock. Couleur. Argent. Expérience. Dernière fois.

Tes yeux s'agrandissent lentement alors que tout semble prendre un sens et que les voix s'élèvent, annonçant bientôt ce qui allait être un règlement de compte. Par précaution, tu te décolles de la façade mais, dans un mouvement maladroit, tu manques de te rétamer et tu te rattrapes de justesse à la première chose qui soit à ta portée. La poignée. Well. Ça fait un bruit pas possible, comme un craquement, ce qui fait taire instantanément les personnes présentes de l'autre côté de la porte. Tu glisses un regard et trois visages te fixent, crispés et choqués. Toi aussi tu l'es. Surtout en voyant les putains de poings américains de la demoiselle. Un silence, une décision commune ; courir. Tu détales alors sans réfléchir plus longtemps, conscient de l'odeur du danger. Un son énorme retentit derrière toi et tu devines sans mal que c'est l'autre folle qui vient de défoncer la porte avec ses PUTAIN DE POINGS AMERICAINS. Oh maman, viens me sauver, s'il te plaît.

Dans ta poche, ton téléphone vibre et deux solutions s'offrent à toi : soit Misaki se désiste, soit il est dans le bar et te cherche. Quitte à prendre un risque supplémentaire, tu te mets à hurler avant même de l'apercevoir, avec l'espoir qu'il t'entende et vienne à ta rencontre.

▬ YATA. Merde, Yata, je suis là !!! Ramène toi !

Tendant l'une de tes mains derrière toi, t'envoies quelques boules d'ondes explosives en espérant que ça ralentisse le prédateur qui t'a pris en chasse. Ouais parce que là, tu te sens aussi con qu'un lapin prêt à se faire briser la nuque d'un coup de mâchoire.
electric bird.
Yanase Kyo
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Yanase Kyo


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MessageSujet: Re: Doin' some shit brings you... more shit • PV : Ethan, Kyo et Misaki Doin' some shit brings you... more shit • PV : Ethan, Kyo et Misaki EmptyMer 29 Avr - 20:13


On va pouvoir jouer.

Le soir c'est la vie.
Le soir c'est le moment où tout le monde a peur.
Le soir, c'est un des rares moments où tu ne croises personne dans les rues la semaine, car c'est la semaine de boulot, mais là nous sommes samedi soir et il y a du monde.  Je devais toujours me cacher quand je sortais du moins je devais souvent porter des lunettes de soleil pour pas qu'on voit mes yeux, mais ça m'embêtais donc j'en mettais une fois sur deux. Ce soir ce n'était pas différent, j'aurai du en porter, mais seulement je ne l'ai pas fait.  J'étais habillé tout en noir comme d'habitude, mon teint était encore plus pâle dans la nuit, on pourrait croire que je suis un fantôme pourtant je suis un être bien vivant, le sang coule encore dans mes veines, je mange, je dors, je fais tout ce qu'on être vivant fait. Cependant mon apparence faisait peur à tout le monde et ça je ne pouvais rien y faire.

Les personnes qui me rencontrait moi et mon amie Kinue devaient se demander comment elle pouvait rester avec moi sans avoir peur. C'est vrai mon apparence n'est pas parfaite, mais bon on devrait pas juger sur ça. Je regardais la valise dans la maison de ma très chère Kinue. Ce soir c'était une affaire importante. J'espère que cet idiot allait payer pour une fois. J'en avais marre d'attendre. Si jamais il ne paye pas. Je lui casse deux trois membres pour m'avoir fait déplacé pour rien. On était enfin arrivé. On était devant ce fameux bar. Devant ce fameux lieu de rendez-vous. On est rentré. Tout le monde nous regardait.

Un coup de coude.

Baisser les yeux ? C'est sans doute la meilleure chose à faire dans ces moments-là surtout quand tout le monde nous regarde. Nous sommes rentrés dans une petite pièce, l'homme était là, il voulait sa drogue. Il voulait sa marchandise, mais son regard disait tout. Il n'avait pas l'argent et ça je le savais. J'ai tendu ma main vers lui en le regardant droit dans les yeux.

-T'as vu la couleur de ton stock, maintenant on veut voir la couleur de ton argent... Tout de suite.

Quand elle dit ça, il palit. Tss pitoyable, je me suis encore déplacé pour rien du tout.

- T... T-Tout de suite ? A-Attendez...

«Désolé, mais nous n'avons pas envie de répéter notre... petite expérience de la dernière fois.»

C'était sans doute peine perdue. Mais ce n'était pas grave, mais au moment où j'allais rajouter quelque chose Kinue était partie en disant un merde. D'accord, on va devoir se battre sûrement. Ce n'était pas bien grave. C'était marrant. J'ai donc repris la valise en la fermant.

«Quand tu auras ENFIN de l'argent..Tu pourras nous appeler, mais ne t'avises plus de venir sans argent sinon je te ferai ta fête. Tu as de la chance, on a une urgence.»

Je suis parti sur ces paroles et j'ai suivi tranquillement Kinue. Je ne courrais pas. Ce n'était pas dans mes habitudes après tout. Mais très vite j'ai rejoins Kinue. Le gars je l'avais entendu appelé un certain Yata je ne sais pas quoi. Il n'était donc pas seul. Il s'était fait grillé. On devait faire attention.

«Fais gaffe j'crois qu'il appelle à l'aide. Faut qu'on l'attire dehors.»

Je disais ça en regardant ma très chère petite «soeur ». La valise était encombrante, mais je ne pouvais pas la laisser là, c'est pourquoi je lui disais qu'on devait l'attirer dehors le plus vite possible. Il y a moins de risque qu'on nous pique la came si je la dépose dans un coin dehors si on doit se battre.

© FICHE D'APOLLINA POUR LIBRE GRAPH


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Ogawa Ethan
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MessageSujet: Re: Doin' some shit brings you... more shit • PV : Ethan, Kyo et Misaki Doin' some shit brings you... more shit • PV : Ethan, Kyo et Misaki EmptyVen 1 Mai - 19:51

doin' some shit brings you... more shit
La nuit était tombée. Déjà ? Songea Yata en fixant obstinément les derniers vestiges du jour qui colorait le ciel d’une teinte indigo. Il n’avait pas vu la journée passer, et pourtant, il n’avait rien fait. Strictement rien. Etalé sur le dos, les bras croisés sous son crâne, Misaki avait passé une partie de l’après-midi dans cette position à observer le vide au dessus de lui, perché au sommet d’un immeuble quelconque de Shibuya. Il bailla bruyamment, sans faire le moindre effort pour se dissimuler. De toutes manières, il n’y avait personne ici. Il n’y avait jamais personne, sauf ce soir là. C’était il y a plus d’un an. Le jeune homme ferma les paupières. Pourquoi est-ce qu’il n’arrivait pas à ce sortir cette histoire de la tête franchement ? Lui, l’inflexible Yatagarasu, continuait à se morfondre des mois plus tard, telle une fillette. C’était pathétique. Le fait est que ce soir là, sous la lueur pâle de la lune hivernale, un gars était mort ici, sur ce toit. A peu près à l’endroit où reposait Yata. Un gars était mort, dans ses bras. L’hiver dernier avait été rude. Pour HOMRA et pour Yata. Le Roi Rouge était mort Totsuka-san aussi, et tout au long de l’année écoulée, le vide qu’ils avaient laissé n’avait fait que s’agrandir. Misaki avait arrêté de pleurer, mais il ne pouvait s’empêcher de regretter.

Soupir. Les pensées du garçon sont interrompues par les vibrations agressives de son téléphone portable, niché au creux de la poche de son bermuda. Lâchant un grognement, Misaki dégagea ses mains d’en dessous de sa tête, laissant celle-ci reposer à même le béton, et plongea l’une d’en elles dans l’encart de tissu pour en sortir l’appareil. Il tendit les bras bien haut au dessus de son visage et déverrouilla l’écran du pouce. Il avait reçu un SMS de Kyo.

Yanase Kyo. Il était entré dans HOMRA sensiblement à la même période que Misaki. Un gars sympa, un peu étrange, mais en tant que membre du Clan Rouge, il ne pouvait être qu’un type bien, et Misaki l’avait tout de suite respecté pour cette seule raison. Ils leur arrivaient assez régulièrement de trainer ensemble. On était samedi soir, son message n’avait rien de surprenant, sans doute était-il encore en train de trainer du côté des bars et cherchait un compagnon de beuverie.

« Hey p'tite tête, si t'as rien à faire, rejoins moi au bar devant lequel on s'est arrêtés la dernière fois. Je te paye un coup. »



« Damn you Kyo, si tu me surnommes ainsi, tu le boiras tout seul ton verre. » Grogna à haute voix le plus jeune.

Son bras retomba mollement sur son torse tel un pantin inanimé. Pourquoi s’évertuait-on à le traiter comme un gamin ? Ses yeux roulèrent dans ses orbites tandis qu’il maudissait silencieusement son camarade de clan. Puis la seconde partie du message lui revint à l’esprit. « Je te paye un coup. » Reprenant le téléphone en main, il relu le message pour s’assurer qu’il n’avait pas rêvé. Une offre pareille, ça ne se refusait pas, surtout quand on été fauché comme Yata actuellement. Se promettant de faire payer ce crétin pour le surnom, il se redressa d’un coup de dos. Il avait intérêt à honorer sa parole. De toute façon, le garçon n’avait pas un yen sur lui. Misaki se mis sur pied et se dirigea vers la porte de service qui conduisait au toit. Son skate reposait juste à côté. Frappant la planche du pied, il la souleva pour la faire parvenir jusqu’à sa main. Le ciel était absolument noir à présent, et Tokyo scintillait de mille lueurs colorées. Le jeune homme embrassa la ville du regard une dernière fois avant de dévaler les escaliers.

Le skate avalait les mètres avec le frottement caractéristique des roues sur le bitume. Misaki porta son poids en arrière pour éviter une femme qui se présentait face à lui. Ebisu le samedi soir était un vrai capharnaüm. Des centaines de citadin se déversaient dans les rues du quartier, en quête d’un endroit pour passer la soirée. Evidemment, des bars, il y en avait à la pelle, et Kyo était resté plutôt évasif sur l’emplacement de celui qu’il voulait essayer ce soir-là. Une insulte à fleur de lèvre, Yata donna une nouvelle poussée pour se propulser un peu plus vite sur le trottoir, cherchant des yeux une devanture qui pourrait lui être familière. Dans le même temps, il se creusait la tête pour se rappeler de l’endroit où ils auraient pu éventuellement s’arrêter lors d’une de leurs escapades nocturnes. Soudain, une petite enseigne perchée quelques mètres par devant attira son attention. Slalomant entre les badauds, le garçon vint s’arrêter devant et contemplant l’air ahuri la vitrine devant lui. C’était crado et typiquement de mauvais goût. Pas de doute, c’était là. Levant les yeux au ciel, Misaki poussa la porte, son skate sous le bras.

Malgré la piètre allure du bar, c’était bondé. Il y régnait une forte odeur de tabac froid, et le bruit était assourdissant : des types passablement ivres s’acharnait sur le billard en s’égosillant. Le skateur lança un regarde circulaire à la pièce, cherchant la tête familière de son camarade, sans succès. Il s’approcha du bar et se laissa choir sur une chaise libre, empoignant son téléphone de sa main libre. Il pianota un instant sur l’écran et fini par saisir le numéro de Kyo avant de porter l’appareil à son oreille. Soudain, des bruits de pas précipités résonnèrent dans le bar, suivit d’une voix connue qui hurlait son nom. Surpris, Misaki fit volte-face juste à temps pour voir son ami courir en direction de la sortie.


« YATA. Merde, Yata, je suis là !!! Ramène toi !

Oi ! Tu te fous de moi, où est-ce que tu… »

Il laissa sa phrase en suspens lorsqu’il avisa une fille qui semblait avoir pris le premier en chasse. Ses poings joliment ornés de poings américains, elle se rua à la suite du jeune homme, l’air ulcéré. Juste derrière, un autre type à l’aspect effrayant suivait d’un pas calme, portant une lourde valide. Il lança quelques mots à sa camarade avant de disparaître dans la foule à son tour.

« Putain, qu’est ce que tu as encore fichu Kyo. » Grinça Yata en se laissant tromber sur son skate pour se lancer à la poursuite des trois individus. Une déflagration fit trembler les murs de l’établissement. Le garçon devina que son camarade venait d’user de ses pouvoirs. Pas de doute, il était encore dans de beaux draps. Il sorti d’un geste sec la batte, dissimulée sous l’amplitude de ses vêtements et accélérant brutalement son allure d’un coup de pied frappé au sol. Misaki fila tout droit, ignorant les clients qui s’écartaient tant bien que mal au passage du skate et fini par rattraper son ami dehors. Il dépassa à fond de train les deux poursuivants pour venir freiner entre eux et Kyo qui courrait toujours.

« Vous voulez quoi ? » Lança-t-il, brandissant sa batte en direction des inconnus.





J'ai pas le temps de me relire maintenant donc pardonnez mes fautes d'inattention éventuelles.
Yata Misaki
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Yata Misaki


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MessageSujet: Re: Doin' some shit brings you... more shit • PV : Ethan, Kyo et Misaki Doin' some shit brings you... more shit • PV : Ethan, Kyo et Misaki EmptyMer 6 Mai - 1:38



Things are getting serious !

by ashling sur epicode






Ils étaient dehors, c'était le moment parfait pour rattraper le témoin indésirable sans entraves à ses mouvements... Mais comme Ethan l'avait suggéré quelques secondes plus tôt, une ombre rouge apparut pile devant Kinue, la forçant par réflexe à freiner pour s'arrêter. Lorsque sa vision fit le focus sur l'inconnu qui l'avait arrêté, elle fronça les sourcils en écarquillant légèrement les yeux sous le coup de la surprise. Ah putain... C'était Yata Misaki, le p'tit rebelle de chez rebelle du clan rouge. Une peste, une épine sous le pied, un type qui risquait de leur filer bien des problèmes. La Yakuza serra les poings, abandonnant pour l'instant son désir de poursuivre sa première cible pour la tabasser. À la place, elle répondit à la question du nouveau venu avec le ton le plus sec et chiant du monde.

- Ce qu'on veut ? Attends, j'vais être claire (à ce moment, c'était comme si elle s'adressait à un gosse) : on veut tabasser ton ami, là-bas. Pourquoi ? Là, ça te regarde plus, gamin. Maintenant, pousses-toi !

Elle ne lui laissa pas le choix et tenta de le contourner, mais il lui bloquait le passage. Ah bah merde, elle allait pas se compliquer la vie avec ce p'tit con, hein ! Alors elle jeta un petit coup d'oeil à Ethan avec le regard qui voulait tout dire. Puis, la miss aux tatouages sauta simplement sur le mur, posant bien ses deux pieds dessus, exactement comme si c'était le sol pour elle et elle se contenta de foncer vers le type aux beaux yeux bleus en passant par le mur. SURPRISE, elle était déjà presque sur lui !


Alors Kinue entrechoqua ses poings américains, créant une étincelle d'électricité et à ce moment, elle sauta du mur, le poing chargé en électricité bien levé, avec un bon gros élan et elle l'abattit le plus violemment possible en direction de l'autre inconnu. Sûrement un membre du clan rouge aussi, mais elle ne le connaissait pas contrairement à Yata, qui était célèbre de par sa réputation. Mais bref, pour le moment, elle avait bien dans l'intention de s'occuper du témoin, question de le "convaincre" de ne rien dire aux autorités. Parce que ça serait tellement la cataaaa !

Après son coup, Kinue reprit place sur ses deux pieds, prenant aussitôt une position de combat défensive, au cas où elle aurait à dealer avec une contre-attaque. D'après ce qu'elle avait faillit se prendre en courant dans le bar, ce type pouvait faire exploser des trucs, elle ne savait pas trop comment. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle avait évité la plupart de ces saletés de justesse. Mais maintenant, elle était très attentive et surtout très, très, très prête à modifier un peu beaucoup le portrait de ce type ! En grande arrogance et en bonne chieuse qu'elle était, la Yakuza ne put s'empêcher de le provoquer un peu :

- Alors, t'as fini de te dégonfler ? Parce que là, t'as pas fini d'y goûter !

Suivi d'un ricanement irrespectueux. Elle espérait néanmoins qu'un digne membre du clan rouge sache se battre comme il faut... Sinon, ça serait vraiment emmerdant.
Miura Kinue
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